À l’agonisant
Cet article est reposté depuis Les vieilles lettres.
Chaque jour il mourait, sans même le savoir,
L’enfant privé d’amour dans le désert d’absence,
Grain germé dans la nuit, que nulle ardeur solaire
Ne venait réchauffer, seul dans l’obscurité.
Sous le vent du hasard point de sécurité,
En soi point de projet ni de pierre angulaire,
Rien qu’on puisse construire et point de résilience
Si nulle main se tend pour invoquer l’espoir.
Un mot aurait suffit pour retisser du lien,
Sur la trame d’un cœur qui n’était point aride,
Mais qui s’asphyxiait, lentement, dans le vide.
Centré sur sa personne, enfant de l’abandon,
Comme un astre sans fruit dépourvu de rayon,
Son âme s’effondrait, sans guide et sans soutien.
Lionel Droitecour
février 2012
... Comme un astre sans fruit dépourvu de rayon, son âme s’effondrait, sans guide et sans soutien ...
Chaque jour il mourait, sans même le savoir,L’enfant privé d’amour dans le désert d’absence,Grain germé dans la nuit, que nulle ardeur solaireNe venait réchauffer, seul dans l’obscurité. Sous le vent du hasard point de sécurité,En soi point de projet ni de pierre angulaire,Rien
http://www.lesvieilleslettres.com/2015/05/a-l-agonisant.html
L'image qui illustre le poème est l'image originale choisie par Lionel Droitecour sur son blog ... Les vieilles lettres ...
C'est Mariella Mangano qui dit le poème ...
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