Poucet
Cet article est reposté depuis Les vieilles lettres.
Un père et ses marmots s’ébattent dans un pré,
L’herbe semble s'offrir à leurs folles gambades.
C’est un petit Poucet et son frère, plus grand
Et l’homme devant eux ressemble à un géant.
On court « C’est toi le loup ! » On s’enfuit en criant
On se chasse et l’on joue, on tombe, on fait semblant
S’agrippant par l’épaule en douces algarades
Et l’air, d’éclats de rire et d’or pur est diapré.
La nature au tempo donne le diapason ;
Les arbres, ébaubis, festonnent de branchages
La comédie sans mot du théâtre d’amour.
On sent, à le toucher, dans la tiédeur du jour
Le bonheur de ce père en ces enfantillages
Couronné de ciel bleu au chant d’azur profond.
Lionel Droitecour
avril 2007
L'image qui illustre le poème est l'image originale choisie par Lionel Droitecour sur son blog ... Les vieilles lettres ...
C'est Mariella Mangano qui a choisi et qui dit le poème ...
... On sent, à le toucher, dans la tiédeur du jour le bonheur de ce père en ces enfantillages ...
Un père et ses marmots s’ébattent dans un pré, L’herbe semble s'offrir à leurs folles gambades. C’est un petit Poucet et son frère, plus grand Et l’homme devant eux ressemble à un géant. On court « C’est toi le loup ! » On s’enfuit en criant On se chasse et l’on joue, on tomb
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