Gros-Jean
Cet article est reposté depuis Les vieilles lettres.
Modestement je pose en la rime volage
Un peu de ce souci qui est mien, coutumier,
Un peu comme on respire en un ciel carnassier
Avide de ce souffle à notre bouche, en marge.
Vois, lentement nos vies épanchées dans le vent
Se répandent sans bruit, accolées au néant
Quand, dans la folle ardeur de notre cœur béant,
Nous croyons y tenir une épure, souvent.
Mais, dupes, nous restons Gros-Jean comme devant,
Egarés d’infinis où ne sont nuls verseaux
Pour irriguer le cours de nos vagues ruisseaux.
Lorsque la pluie d’automne a mouillé l’océan,
Les bruines, les embruns, se dispersent, céans
Aux nuées parsemées des âmes en lambeaux.
Lionel Droitecour
avril 2008
L'image qui illustre le poème est l'image originale choisie par Lionel Droitecour sur son blog ... Les vieilles lettres ...
C'est Mariella Mangano qui dit le poème ...
... Les bruines, les embruns, se dispersent, céans aux nuées parsemées des âmes en lambeaux ...
Modestement je pose en la rime volage Un peu de ce souci qui est mien, coutumier, Un peu comme on respire en un ciel carnassier Avide de ce souffle à notre bouche, en marge. Vois, lentement nos vies épanchées dans le vent Se répandent sans bruit, accolées au néant Quand, dans la folle ardeur d
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