Évidence
Cet article est reposté depuis Les vieilles lettres.
Lâche, lâche la bride, un instant téméraire,
À ton désir secret qui veille en ma chaumière
Près du feu qui se meurt et rougeoie mollement
Comme tièdes ardeurs dédiées au firmament.
Ma bouche à ton sein lourd apporte sa prébende
Et j'offre à ton amour tout ce que j’appréhende,
Recueilli en ta foi comme le pèlerin
Qui touche à ton image, émerveillé, serein.
Mon voyage est, ainsi, cent fois recommencé
La rade où je m’épanche en l’onde cadencée
D’une marée volage s’offre à nos excès.
Pour demeurer en toi aux marges de l’absence,
Je voudrais du sommeil retarder l’échéance
De la mort blême, aussi, l’effrayante évidence.
Lionel Droitecour
octobre 2006
L'image qui illustre le poème est l'image originale choisie par Lionel Droitecour sur son blog ... Les vieilles lettres ...
C'est Mariella Mangano qui dit le poème ...
Constantin Brancusi, (1876-1957) Le baiser
Lâche, lâche la bride, un instant téméraire,À ton désir secret qui veille en ma chaumièrePrès du feu qui se meurt et rougeoie mollementComme tièdes ardeurs dédiées au firmament. Ma bouche à ton sein lourd apporte sa prébendeEt j'offre à ton amour tout ce que j’appréhende,Recueilli en ta foi comme le pèlerinQui touche à ton image, émerv
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