Moteur PE...

 

Publié par alain l.

Antoine nous propose aujourd'hui ce poème de Charles Baudelaire...

L’Étranger...
Charles Baudelaire

- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? Ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ?
- Je n’ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J’ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L’or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh ! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages !

Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose, 1869

Et mis en musique par Léo, c'est encore mieux ...

La vidéo du jour...

Aquarelle "Stratocumulus" : André des Gachons

 

Auto-stoppeur étranger:

C'était hier...                                                         À suivre demain...

©  dessins cœurs : Marianne

 

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C
Bonsoir, <br /> Superbe, Baudelaire n'a pas son pareil.<br /> Oui, j'aime les nuages... ils n'ont pas de frontière.<br /> Bonne soirée<br /> @mitiés
Répondre
A
Oui Covix ... pas de frontières les nuages ...<br /> Et pourtant eux aussi peuvent parfois véhiculer le désastre et la mort ...<br /> <br /> @t... alain