Amandine...
Par la magie d'une découverte et d'une rencontre Jean-Pierre nous a offert ce poème le 21 mars...
Amandine...
De toi je connais le regard qu’avait ta mère quand elle te portait
Heureux et tendre, et des cernes bleutés
Sous les yeux
J’ai su qu’elle t’avait conçue
A la plénitude des seins, à la rondeur du ventre
A la nouvelle lumière de son visage
Alors nous t’avons donné un nom : Amandine
Pour que tu vives avec nous aussi longtemps que nous-mêmes
Plus longtemps certes que ta courte vie
Plus longtemps que nous-mêmes les fruits de l’amour étant de toute éternité
Nous murmurons ton nom, et nous cachant du monde nous t’appelons afin
que nul n’entende
N’ayant connu de toi ni ton visage, ni tes yeux, changent ils aussi selon la
lumière du jour ?
Ne connaissant de toi que le regard que tu donnas à ta mère te portant,
heureux et tendre avec des cernes bleutés sous les yeux,
Que la rondeur douce de son ventre quand tu t’y blottissais, la plénitude de
ses seins dans l’attente de tes lèvres
De toi ne connaissant que ton nom,
Amandine Octobre 2006
Le voici aujourd'hui, Samedi 26 Novembre, lu par Mariella...
Et par Julie...
Article mis en ligne le 21/03/2019
Mis à jour le 26/10/2019
Les Articles du Réveil vous sont proposés
sous licence Créative Commons 4.0 International.
Voir le Résumé Explicatif | Voir le Code Juridique
(Cliquez sur le logo pour en savoir plus...)
Les commentaires sont modérés à posteriori ...