le rat de ville et le rat des champs
Un beau gaspard des champs qui becquetait des radis
Carottes et betteraves du lundi au sam'diVit un beau château-fort d'allure hospitalière Qui devait regorger de pain et de gruyère. Déjà, de tous ces mets qui l'ont affriadé Les effluves parviennent à son fer à souder Allongeant les compas vers la cité obscure Il voit le rat des villes son compère citadin Qui l'invite à croquer un festin d'Epicure. Aimez-vous le gruyère, dit-il, sinon, j'ai du boudin" Le fromgi encagé qui descend du plaftard N'a pas le temps d'arriver, y'a un os quelque part, C'est l'alerte qui sonne et son pote qu'a verdi A déjà planquousé la tortore à l'abri. Le tumulte s'apaise et nos deux gastronomes S'apprêtent à briffer enfin le fromtegom, Mais à peine attablés c'est encore le chambard et voilà la bectance qui repart au plaftard. Le rat des champs enfin trouv' complét'ment idiot Le fromage en prison qui arrêt' pas son yo-yo Et fuyant en courant avant d'êt siphonné Il revient à son champ mastèguer ses navets. Moralité: (Je dirais malgré tout que:) Du caviar dans l'métro à l'heure d'affluence Vaut mieux qu'un p'tit radis machouillé dans l'silence. Pour lire les autres fables géométriques:
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